La maison est pleine de cartons. Les filles m'ont invité ce soir mais j'ai préféré rester ici. Je suis allée conduire ce soir.  Dans cinq petits jours, la maison ne sera plus à nous et j'aimerais en profiter encore un peu. Il fait bon et tu me manques. Quand la lumière du jour baisse un peu, je nous revois à chaque fois assis sur la petite fenêtre à profiter des derniers rayons du soleil. C'est tes mains, ton étreinte, ta peau, la couleur de ta peau, tes baisers et ton sourire, c'est tout ça qui ne m'appartient plus et parfois, ça fait comme un petit trou au milieu de ma poitrine. Alors je reprends ma respiration et j'espère qu'un jour, je rencontrerais quelqu'un qui me rendra aussi heureuse que tu m'as rendu quand on était bien. Je ne sais pas pourquoi je commence ce blog, pourquoi ce soir, ça fait longtemps que je n'étais pas revenu ici. Damien Rice murmure dans mes oreilles, Life goes easy on me most of the time. And so it is, the shorter story, no love, no glory, no hero in her sky. J'ai envie de regarder Lost et de lire dehors avant que le soleil ne se couche complètement. Il faut finir les cartons, ranger les lettres, les photos, les tickets de cinéma, les places de concert, les dessins, les souvenirs dans de petites boites à trésors et bientôt il faudra éteindre les lumières, fermer les fenêtres et la porte. C'est un nouveau départ.